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Zero Trust : la Blockchain en Chine pour stopper la corruption avance à grands pas

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Les autorités de Shenzhen et une entreprise d’aéronautique détenue par l’état – China Aerospace - ont mis au point une solution entièrement dématérialisée afin d’éradiquer de façon efficace et durable la « petite corruption » au niveau des administrations.

Les « Fapiaos » (le mot chinois pour désigner une facture officielle) étaient initialement prévues pour justifier tout type de transaction et pour permettre aux services fiscaux de contrôler la régularité de ses citoyens. Seulement, ce système apparu dans les années 1980 présente de nombreuses failles.

En effet, de nombreuses fausses factures sont en circulation et accessibles très facilement, fragilisant profondément le système administratif et ne laissant aucune trace enregistrée dans un système informatisé inviolable.

Selon les estimations de l’empire du milieu, il y avait environ 1.3 milliards de facture électroniques en circulation en 2017, et l’on devrait atteindre le chiffre record de 54 milliards de facture émises en 2022.

Le dispositif Zero Trust lancé en 2012 s’est montré tellement efficace jusqu’à aujourd’hui que de nombreuses régions contestent l’utilisation de cette I.A qui met à nu la corruption qui s’opère dans ces localités.

Cependant, il est tout de même nécessaire de rester prudent et de ne pas laisser cette intelligence artificielle décider du sort des fraudeurs supposés, et de délimiter le rôle de la machine à celui de lanceur d’alerte ; afin d’éviter des scénarios où l’algorithme génère une réponse erronée et que le citoyen ne subisse à tort une sanction non méritée.

D’après un chercheur pour le projet Zero Trust au SCMP qui a souhaité rester anonyme « l’IA peut identifier un responsable corrompu, mais n’explique pas clairement le processus suivi pour parvenir à cette conclusion ; il faut donc l’analyse d’un humain afin de valider le dossier et la culpabilité ou non du supposé fraudeur.