La réalité virtuelle fait aussi partie des priorités de la start-up qui agit transversalement  sur plusieurs secteurs. L’engouement de beaucoup d’entreprises pour la Réalité Augmentée a permis le succès de XXII.

La start-up vend ses services aussi bien à des parcs d’attractions, en les équipant de casques ouvrant sur des mondes virtuels,  que des agences de cyber-sécurité, en leur fournissant des caméras équipées du système de reconnaissance faciale. Le groupe a aussi pour objectif le développement d’intelligences artificielles qui puissent entrer en interaction avec l’intelligence humaine. Le fondateur de XXII soutient que l’émotionnel est en effet la base de tout, et que c’est cette relation entre le consommateur et le produit qu’il s’agit de nourrir.

Au programme, des caméras équipées d’IA chargée de déterminer la satisfaction des clients grâce au Deep learning. Beaucoup de scepticité envers cette technologie de la reconnaissance des émotions.  L’International Society for Research on Emotion évoque notamment la question de la culture, en montrant qu’au Japon, par exemple, les personnes estiment qu’être chanceux ou calculateur, relève d’une émotion, pas d’une qualité ou d’un défaut ; le terme de tristesse n’existe pas à Tahiti.

Autant de différences qui rendent difficile la conversion d’émotions en simples données.