Et si l’Afrique devenait l’un des continents pionniers de la révolution numérique ?
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[Tribune] Dette publique : l'insouciance du Titanic
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Cela s’appelle un paradoxe d’opinion: alors que le gouvernement a présenté son projet de loi de Finances pour 2020, les Français et les décideurs publics semblent indifférents à la dérive de la dette publique, qui a progressé sur un rythme presque constant depuis la crise de 2008. Mais l’esprit qui prévaut au sein de l’opinion est-il vraiment celui de l’indifférence, forme d’insouciance du Titanic convaincu de son insubmersibilité?
L’accélération et la diversification des endettements est saisissante.
De manière inattendue, la nouvelle livraison du «Baromètre des décideurs» Viavoice - HEC Paris - Le Figaro - BFM Business, dont Le Figaro a publié les résultats la semaine dernière, révèle que le «niveau de la dette publique» actuel en France est jugé «préoccupant» par 84 % des Français (dont 38 % «très» préoccupant) et par 87 % des décideurs (dont 37 % «très» préoccupant). Et de manière symptomatique, toutes les catégories partagent ces alarmes: 87 % des 18-24 ans et 87 % des personnes ayant plus de 65 ans, 79 % des cadres et 79 % des ouvriers, 82 % des salariés du privé et 80 % des fonctionnaires…. Le tourment est (presque) universel.
De fait, l’accélération et la diversification des endettements est saisissante. La dette publique est aujourd’hui de près de 100 % du PIB, alors qu’elle n’était «que» de 65 % en septembre 2007 (lorsque François Fillon annonçait être à la tête d’un «État en faillite») après avoir été de 21 % en 1980.
L’endettement des ménages atteint également un record (60 % du PIB à la fin du premier trimestre 2019, en hausse de 1,6 point en un an), ainsi que celui des entreprises (73 %, +3,1 points selon les données de la Banque de France). Outre les contraintes que chaque dynamique d’endettement fait peser sur l’avenir, les trois cumulées augurent mal des capacités de réponse de notre économie face à une crise financière éventuelle.
Comment comprendre ce paradoxe entre une réalité de l’endettement jugée à juste titre massivement «préoccupante» par l’opinion publique, et la poursuite des dérives comptables?
« Qui interromprait la musique quand beaucoup dansent ? ».
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