Le projet porté par la société Jacques Vaucanson, financé par un fonds privé ainsi que plusieurs partenaires majeurs dont Dassault Systèmes, reprend le principe imaginé par Jean Bertin dans les années 1970, lorsque le TGV a annihilé les probabilités de ce projet de voir le jour.

Estimé à 30 millions d’euros, le projet SpaceTrain implanté à Cercottes constitue d’ores et déjà un très sérieux concurrent de l’Hyperloop outre Atlantique.

Capable d’atteindre des vitesses allant jusqu’à 750 km/h au maximum, cette navette flottante au dessus de coussins d’air sur un monorail « T » inversé pourrait ainsi relier Orléans à la capitale en moins de 15 minutes.

Cette alternative plus rapide que le TGV s’avère aussi nettement plus écologique, et à priori moins coûteuse  - moins de 15 euros pour relier Paris à Orléans.

Les premiers tests sont prévus fin 2020, et les concepteurs espèrent pouvoir effectuer une première mise en circulation à l’horizon 2025.

Les coûts de structure étant inférieurs à ceux des trains traditionnels d’aujourd’hui, les investisseurs se penchent de plus en plus sérieusement sur ce projet, mais l’entreprise souhaite pour l’instant se développer le plus possible dans l’Hexagone avant de s’internationaliser.