Ils pèseraient sur la planète plus que tous les avions de ligne jamais construits, et le monde en produirait chaque année près de 50 millions de tonnes parmi lesquels téléphones portables, ordinateurs, électroménager. La valeur de ces déchets est estimée à 55 milliards d'euros et cependant, seulement  20% sont recyclés.

Ce gaspillage peut avoir à long terme un impact sur la disponibilité des ressources, avertit auprès de l’AFP Ruediger Kuehr, spécialiste en déchets électroniques, mais également sur les sociétés notamment celles du Tiers-Monde. Aujourd'hui, la majorité de ces déchets dangereux, qui contiennent notamment des métaux lourds, finissent dans des décharges ou sont exportés illégalement vers des pays pauvres, posant des problèmes pour l'environnement et la santé.

L'extraction des métaux rares qu'il contient requiert toujours plus d'énergie et n'est pas toujours vertueuse sur le plan environnemental. Mais dans un rapport intitulé « Une nouvelle vision circulaire de l’électronique, publié cette semaine au Forum, la coalition indique que « des technologies telles que l’informatique «Cloud» et l’Internet des objets facilitent la « dématérialisation » progressive du secteur de l’électronique ».

 Afin de mesurer la valeur globale des matériaux contenus dans les déchets électroniques et de créer des chaînes de valeur circulaires mondiales, le rapport suggère l’utilisation de nouvelles technologies pour créer des modèles commerciaux de services, un meilleur suivi des produits et des programmes de reprise pour les fabricants ou les détaillants. Cette e-opportunité, ce e-défi n’est envisageable qu’avec l’aide des nouvelles technologies qui pourront avoir un impact dans la formation de sociétés nouvelles.

Une piste intéressante pour un recyclage numérique en phase avec la « quatrième mondialisation ».